Coronavirus : opportunité d’achat de voitures neuves ?

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Depuis le débit de l’année 2020, le secteur automobile souffre beaucoup en France.

Avant même l’annonce du confinement, le marché automobile français accusait déjà un recul des ventes de 24% par rapport à 2019.

Nous constatons une baisse de 34% au cumul du premier trimestre avec une chute des immatriculations en mars de 72%.

En avril, suite au confinement, la France perdait 90% de ses ventes de véhicules neufs. 97% pour le Royaume-Uni et l’Italie.

Par rapport à 2019, ceux-sont 355 854 véhicules qui n’auront pas été vendues en 2020.

Les ventes devraient repartir à partir du 11 mai grâce au déconfinement progressif et l’application des mesures barrières en concessions.

Coronavirus et arrêt des productions : opportunité d’achat de voitures neuves ?

La grande majorité des usines a été fermée dans le monde cessant toute production automobile dès la mi-mars. Voir notre article: Impact du Coronavirus sur l’automobile

Partout dans le monde les usines ont été tour à tour stoppées. Après l’ordonnance d’arrêt usines dès le 17 mars, les problématiques de fournitures et rendement guettent les usines. 

L’effectif en tension :

Avec l’application des gestes barrières imposées aux entreprises pour préserver la santé de leurs salariés lors de la reprise, les chaînes de montage ne pourrons retrouver leur cadence habituelle.

Aussi, que ce soit pour raison médicales ou pour garder leurs enfants, tous les salariés ne pourront pas reprendre leur travail dès le 11 mai.

L’approvisionnement des pièces détachées :

Extrêmement en tension également, la fourniture des pièces détachées aura du mal à reprendre le rythme. La grande majorité de ces pièces détachées destinée à l’automobile vient de Chine. Bien que les usines chinoises reprennent leur activité, la grande difficulté est dorénavant de pouvoir accueillir tous les salariés. Ainsi, la reprise leur difficulté à reprendre une cadence normale handicape encore fortement le reste du monde.

Comme l’évoquait Pierre Boulet, le patron d’un des principaux équipementiers français aux journalistes de L’AFP :

« Je ne vois pas comment on pourrait éviter en Europe des ruptures d’approvisionnement »

Pierre Boulet Président & CEO de Novares

Coronavirus et les stocks automobiles : opportunité d’achat de voitures neuves ?

Face à un arrêt de l’outil industriel automobile sans précédent, nous pourrions nous attendre à une pénurie. Il n’en n’est rien bien au contraire.

En effet, l’écroulement des ventes, bien plus important que le ralentissement des productions, a constitué des stocks pléthoriques de véhicules neufs.

Ceux-sont aujourd’hui près de 600 000 voitures qui attendent la réouverture des concessions.

Seulement la moitié de celles-ci seraient à ce jour vendue et donc en attente de livraison à leur client final.

Dans ce contexte de crise sanitaire et désormais économique grave, les constructeurs et leur réseau doivent absolument déstocker.

En effet, l’année 2020, catastrophique pour le marché automobile ne peut laisser place à l’optimisme avec autant de véhicules neufs invendus.

Impact sur les délais de livraisons :

Comme nous l’avons vu précédemment, la quasi-totalité des constructeurs automobiles ou d’équipementiers ont dû se résoudre à arrêter leurs usines.

 Le redémarrage ne peut se faire que progressivement. En effet, la difficulté à retrouver les bras nécessaires et un approvisionnement normal de pièces détachées est toujours là.

Les mesures de restrictions, dans les usines comme aux frontières, continueront également de nuire au redémarrage des outils industriels.  

Pour toutes ses raisons, même après la réouverture des concessions automobiles, il faut s’attendre à de longs délais de livraisons pour les voitures neuves non encore fabriquées.

Conditions commerciales : opportunité d’achat de voitures neuves ?

Le marché est toujours à l’arrêt, et le prix moyen d’un véhicule neuf toujours plus élevé. Les 600 000 voitures en stock asphyxient alors térriblement la trésorerie des constructeurs et de leurs concessions.

Pour autant ils sont obligés de redémarrer leurs usines, ces stocks doivent donc trouver preneur au plus vite.

Coup du siècle ?

Jusque-là très discret, le secteur automobile ne communique pas sur les conditions commerciales de réouverture post confinement.

En toute logique, les concessionnaires devront absolument vendre leurs stocks au plus vite. De plus, le marché des véhicules neufs risque de redémarrer doucement au profit des véhicules d’occasion récents, économiquement plus accessibles.

La montée en cadence va alors se faire lentement avec l’arrivée rapide des mois de juillet et août.

La fin d’année est toujours critique pour ce secteur :

La clôture des objectifs de vente annuels des constructeurs

  • L’arrivée des nouveaux bonus/malus écologiques.
  • Cette année plus que jamais, le dernier trimestre automobile sera particulièrement critique et offrira d’excellentes opportunités pour les consommateurs.

Conclusion :

  • Nul doute que des offrent plus attractives les unes que les autres fleurissent dès la réouverture des showrooms le 11 mai. Cependant, si vous n’êtes pas tout à fait prêts, pas d’inquiétude ni de regrets, les différents constructeurs devraient en toute logique également consentir des conditions encore plus intéressantes voire jamais vues en fin d’année.
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